Partager la page

Fill 1

Informations pour les propriétaires

Informations utiles pour les propriétaires

Élagage des arbres et taille des haies

Arbres | Haies

(loi sur les routes L 1.10, art. 76)

Les propriétaires sont tenus de couper jusqu’à une hauteur de 4,50 m au-dessus du niveau de la chaussée toutes les branches des arbres qui s’étendent sur la voie publique (routes cantonales, chemins communaux et privés).

Les haies doivent être taillées à 2m de hauteur et ne pas empiéter sur la voie publique.

Le département peut également exiger que les ouvrages autorisés soient distants jusqu’à 1.20 m du bord d’une voie publique ou privée. Il peut, en outre exiger la plantation de végétation.

Dans les courbes et à l’intersection des routes ou lorsque la sécurité de la circulation l’exige, le département peut imposer la réduction de la hauteur des clôtures et des haies.

Il n’y a plus d’échéance à date fixe car l’élagage des arbres et taille de haies doit être conforme tout au long de l’année, et pour autant que la circulation des passants et/ou des véhicules sur le trottoir et sur la chaussée ne soit pas entravée par des branchages ou des pousses.

(règlement sur la conservation de la végétation arborée L 4 05.04, art. 2, 3)

Tout abattage ou élagage d’arbre (fruitier compris) ou de haie vive nécessite une autorisation demandée à l’autorité sous la forme d’une « requête en abattage et élagage d’arbre(s)».

Plantations

Ne sont autorisées qu’aux distances suivantes de l’alignement définitif des voies publiques : 1m pour les haies et arbustes d’une hauteur jusqu’à 1m50 et 4m au moins pour tous les autres arbres.

Depuis le 1er septembre 2024, certaines plantes exotiques envahissantes ne peuvent plus être mises en circulation. Cela signifie qu’il est interdit de les remettre à des tiers, par exemple par la vente, le don ou la location, ainsi que de les importer en Suisse, le laurier-cerise est inscrit dans la nouvelle annexe 2.2 de l’ODE.

Dans le cadre de son engagement pour la biodiversité, la commune a cessé de planter du laurier-cerise depuis une dizaine d’années, contribuant ainsi à la préservation des écosystèmes locaux et à la lutte contre la dispersion sauvage du laurier cerise.

Chaque année, dans les forêts veyrites, des bénévoles participent à la campagne d’arrachage des plantes de laurelles dont les graines ont été dispersées par les oiseaux.

Cet arbuste qui constitue de nombreuses haies se dissémine dans les bois par le biais des oiseaux qui ingèrent ses baies. Comme le relève Info flora, « Il forme des peuplements denses dont le feuillage inhibe, par l’ombre portée, la croissance des espèces indigènes, entravant la régénération naturelle des forêts. De plus, les nombreuses fleurs indigènes de sous-bois, qui se développent en fin d’hiver profitant de la lumière avant la feuillaison des arbres caduques (muguet, ail des ours, ficaire…), sont incapables de survivre dans les zones envahies d’arbres au feuillage persistant. »

La laurelle est également toxique tant pour l’homme que pour les animaux compte tenu de sa teneur en glycosides cyanogénétiques. Tox Info Suisse est par ailleurs régulièrement interpellé suite à l’ingestion de parties de plante, particulièrement par des enfants.

 

MÉTHODES DE LUTTE

Idéalement il convient de renoncer à créer des haies avec des Prunus laurocerasus (Laurier-cerise). Lorsqu’elles sont existantes, il y a deux voies possibles.

1. Stabilisation de la haie

En qualité de propriétaire, vous avez la responsabilité d’empêcher la dissémination des laurelles. Dès lors, il vous revient de les tailler avant les fleurs en mars/avril afin d’empêcher la floraison (fructification). Une deuxième taille en automne peut être effectuée si nécessaire.

2. Arrachage avec ou sans remplacement des laurelles par d’autres arbustes

L’arrachage se fait par éradication mécanique. Arracher 1 fois par an (mars à août) avec un maximum de racines car leur capacité de régénération à partir de fragments est élevée. Il est primordial d’intervenir avant la floraison pour ne pas courir le risque de disperser des graines.

DEMANDE DE SUBVENTION

Depuis 2022, la Commune octroie une aide financière, pour le remplacement des plants de laurier-cerise par des haies d’espèces indigènes, qui s’élève à 50% du coût d’achat des plantes uniquement  avec un maximum de CHF 1’000.00 par demande. Nous précisons que cette aide financière est versée jusqu’à concurrence du montant voté dans le budget annuel.

Afin de pouvoir étudier votre demande de subvention, nous vous prions de bien vouloir demander une offre pour ces prestations auprès d’un paysagiste ou d’un pépiniériste, sur laquelle figurera, la liste des haies d’espèces indigènes qui seront replantées.

Vous pouvez envoyer votre devis à l’adresse email routes@veyrier.ch. ou le déposer à la mairie. Dès réception et après analyse, nous reviendrons vers vous dans un délai de 15 jours afin de vous confirmer si votre dossier répond aux conditions d’octroi de cette aide financière communale.

ÉLIMINATION DES DÉCHETS DE TAILLE DE LAURIER-CERISE

Évacuer les déchets de taille en prenant soin d’éviter tous risques de dispersion lors de leur transport, entreposage et élimination.

NE PAS COMPOSTER LES DÉCHETS DE TAILLE DANS LE COMPOST DU JARDIN !!

Produits phytosanitaires | Produits chimiques

Les travaux ci-dessous sont illégaux :

Les désherbages des toits, terrasses, y compris des chemins et routes privés, avec des produits phytosanitaires (herbicides) depuis 2001.

Ces désherbages sont interdits en Suisse, sans exception et sont valables pour tous les types d’herbicides, qu’ils soient composés de substances naturelles (vinaigre, sel, etc.) ou de synthèse (molécules reconstituées en laboratoire ou en usine).
De plus, les personnes physiques qui utilisent professionnellement des produits phytosanitaires en Suisse doivent être au bénéfice d’un permis correspondant aux domaines concernés.

Les démoussages des toits, dalles et terrasses, avec des produits biocides (antimousses) depuis le 1er décembre 2020. De plus, certains de ces produits ne sont pas dûment autorisés/homologués comme ils devraient l’être en Suisse.

Ces travaux, qui ne respectent aucunement les prescriptions légales en vigueur, ont pour conséquences une contamination de notre environnement et une perturbation de l’équilibre écologique dues à la pollution des eaux.

Insectes nuisibles du jardin

Qu’est ce que le moustique tigre ?

Depuis 2019, le moustique tigre est observé sur le canton de Genève. C’est une espèce invasive qui est en forte croissance sur le canton et qui, dans ses pays d’origine, est susceptible de transmettre des maladies exotiques, comme la dengue, le zika et le chikungunya.

Actions entreprises ces dernières années

En 2023, d’importantes interventions de traitement ont été menées sur 2’300 bouches d’évacuation d’eau claires (grilles) situées dans les quartiers les plus touchés des communes de Thônex, Chêne-Bourg, Chêne-Bougeries, Veyrier, Onex, Lancy et Confignon. Ces communes ont été traitées par les autorités au moyen d’un larvicide ciblé non nocif pour l’environnement.

De mai à septembre 2025 le service des Routes et espaces verts de la commune va procéder à de nouvelles interventions de lutte pour endiguer sa propagation.

Ce qu’il faut savoir

Les moustiques tigres sont plus petits que la plupart des espèces de moustiques indigènes, ne dépassant pas une pièce de 5 centimes avec les pattes déployées. Ils sont aussi reconnaissables à leurs motifs zébrés noir et blanc avec un trait blanc derrière la tête et leurs pattes marquées de blanc aux articulations.

Les moustiques tigres se plaisent dans les zones habitées, et affectionnent particulièrement les points d’eau stagnante comme lieu de ponte. Les femelles sont actives toute la journée et piquent avec beaucoup d’insistance. Ainsi, il est important que tous les habitantes et habitants de la commune connaissent les gestes préventifs à suivre pour éviter leur diffusion.

Gestes préventifs à suivre

  • Ne pas laisser dehors des objets – bâches, jouets, pneus, etc. – qui peuvent retenir de petites quantités d’eau
  • Ne pas utiliser des produits chimiques non ciblés qui pourraient détruire les prédateurs du moustique tigre
  • Retourner tous les pots ou récipients inutilisés
  • Vider au moins une fois par semaine tout récipient ouvert contenant de l’eau
  • Fermer hermétiquement tous les récipients qui ne peuvent pas être vidés (réservoirs, pieds de parasols, etc.)
  • Si c’est possible, mettre du sable pour éviter la présence d’eau
  • Traiter les points d’eau stagnante des canalisations avec un larvicide sélectif homologué pour cet usage
  • Respecter les plans d’eau naturels où les prédateurs du moustique tigre l’empêchent de s’implanter

Recommandations supplémentaires

Pour traiter les petites accumulations d’eau qui ne peuvent pas être supprimées (comme les bouches (grilles) d’évacuation des eaux claires), utiliser les larvicides indiqués par les autorités, efficaces et non nocifs pour l’environnement. Ces produits font intervenir des bactéries qui ciblent les larves des moustiques et ménagent ainsi la santé humaine et la nature. Attention, ne jamais utiliser d’autres produits (insecticides, produits chimiques, etc.) qui peuvent entraîner des effets nocifs et contre-productifs en détruisant les prédateurs naturels du moustique tigre.

Nous vous invitons également à consulter l’ensemble des informations, afin d’identifier le moustique tigre, de traiter vos espaces et de connaître les conséquences de sa présence, sur le site internet cantonal : Le moustique tigre

Pour finir, bien que le risque sanitaire soit encore minime, il est essentiel de signaler toute apparition de ce spécimen aux autorités compétentes sur : www.zanzare-svizzera.ch

En complément de cela, vous pouvez visionner le tout dernier reportage de la RTS à ce sujet.

Reportage RTS 30 mai 2024

Signaler un moustique tigre en Suisse

(règlement sur la conservation de la végétation arborée L 4 05.04, art. 21A)

Tout propriétaire, locataire, usufruitier, fermier ou exploitant est tenu de procéder à l’enlèvement et à la destruction des nids de chenilles processionnaires, ou de mettre en place des mesures visant à éviter la propagation de ces insectes, dès leur apparition.

Les mesures visées s’appliquent aux espèces telles que les pins, les cèdres et les chênes, qui se trouvent dans un périmètre à risque autour de lieux destinés à l’accueil du public, tels que des crèches, écoles, places et parcs publics, places de jeux et piscines.

Ces mesures sont en principe à la charge du propriétaire des arbres.

Le département édicte des directives en matière d’information de la population au sujet des risques liés à la présence des chenilles processionnaires ainsi que des mesures de précaution à respecter, des travaux à réaliser et des dates d’intervention.

Plus d’informations sur le lien ci-dessous

Murs, clôtures et talus

Les clôtures, murs de soutènement et talus bordant la voie publique doivent être maintenus en bon état par leurs propriétaires.

Group